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samedi, 02 mars 2013

Die USA – ein globales Verhängnis

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Die USA – ein globales Verhängnis

 

Das ist einigermaßen einleuchtend. Die Führer der USA  inszenieren seit 1945 Staatsstreiche, organisieren Überfälle und führen versteckt oder offen Angriffskriege, für die sie vor sieben Jahrzehnten vor dem Nürnberger Kriegsverbrecher-Tribunal angeklagt geworden wären. Nicht ganz nebenbei auch noch beschuldigt der  versuchten und tatsächlichen Ermordung von Staatsführern.                                                                         

Zwar geht es der  politischen und ökonomischen US-Elite nicht, wie etwa den Nationalsozialisten, auch um Lebensraum, aber dafür umso mehr um die Sicherung der  ökonomischen Interessen ihres Landes, d. h. ihrer Konzerne, bei gleichzeitiger Ausschaltung von Konkurrenten oder Störenfriede. Auch wenn, in unvermeidbarer Zusammenarbeit mit Israel, dadurch zusehends der Weltfriede gefährdet wird.

Nun ist diese Art von Machtpolitik nichts Neues, auch Satrapen und tributpflichtige Länder hat es immer wieder gegeben. Daß aber die unterworfenen, vor allem europäischen Völker ihrem Los in Ketten freiwillig und scheinbar demokratisch zustimmen, ist schon eher eine Errungenschaft zumindest der  Moderne, die, zugegeben, auch so manchen und so manchem Komfort zu bieten hat. Aber es bewahrheitet sich eben, daß, nach Marie Ebner von Eschenbach, die  glücklichen Sklaven zugleich die erbittertsten Feinde der Freiheit sein können. Nun, ganz so glücklich scheinen sie aber nicht mehr zu sein.

Und auch andere hadern inzwischen mit dem einstigen Vorbild der Coca-Cola-Generation, ja selbst  in Gottes  gelobtem Land der unbeschränkten Möglichkeiten machen sich, zwar noch vereinzelt, Zweifel und Ängste  breit. Erstmals hat die hoch verschuldete Supermacht ein Desaster zu befürchten, nachdem sie, einerseits, in argen ökonomischen und finanziellen Schwierigkeiten steckt und, andererseits, China zur größten Handelsnation aufgestiegen ist. Zudem sitzt Peking auf anwachsenden Gold-  und Rohstoffreserven, während im „goldenen“ Westen laufend die Währungen entwertet, die Sparer und Leistungsträger geplündert und die Autochthonen durch massive Einwanderung um ihre Heimat gebracht werden.

Mittlerweile tobt längst ein Finanzkrieg, der durch eine andernorts eingeleitete Umgehung der Weltleitwährung Dollar weiter angeheizt wird. So breitet sich im innerasiatischen Handel der  Yuan als Abrechnungswährung aus, während die Schwellenländer der sogenannten BRICS-Gruppe, Brasilien, Russland, Indien, China und  Südafrika, angeblich bereits an einer Entwicklungsbank arbeiten, die noch zu einer Konkurrenz für den Internationalen Währungsfonds heranwachsen könnte. Konzerne aus diesen Ländern rücken US-Multis ohnehin schön langsam auf den Pelz.

Die USA treten also in dieser Situation vermehrt die Flucht nach Vorne an und  kontern nach dem Motto „Wer nicht für uns ist, ist gegen uns“ mit aggressiver Außenpolitik. Rohstoffreiche oder  militärisch-strategisch wichtige Staaten, die nicht gewillt sind, das Spiel mitzumachen, versucht man über ferngesteuerte Revolutionen und direkte wie indirekte Interventionen auf Linie zu bringen oder kreist sie ein. Vielleicht demnächst Algerien mit seinen verstaatlichten Energiereserven.                                                         

Dabei ist es für Washington kaum von Bedeutung, ob, nach einer Intervention, der  neue Verbündete dann ein islamistisches Regime wie in Saudi Arabien oder ein „demokratisches“ wie in Jordanien ist.. Oder ob dabei zehntausende über die Klinge springen müssen.

Die Geschichte lehrt aber, daß auf diese Weise der Niedergang eines in vielfacher Hinsicht überforderten und geistig-moralisch absteigenden Imperiums nicht aufgehalten, sondern nur aufgeschoben werden kann. Und sie lehrt auch, daß die ihm bis zuletzt ergebenen Protektorate in vielen Fällen, wie hier schon einmal erwähnt, das gleiche Schicksal ereilen kann.  Mitgefangen, mitgehangen, eben.                                                                                    

Für Staaten wie Deutschland oder Österreich ergäbe sich daraus normalerweise nur eine Konsequenz: Rückführung der im Ausland lagernden Goldreserven, Abnabelung vom Dollar und, auf der Basis einer neuen Wirtschaftsordnung, verstärkte ökonomische und poltische Zusammenarbeit mit aufstrebenden Ländern in Asien, Afrika und Lateinamerika. Vorher müßte aber die EU in die Wüste geschickt werden.

lundi, 06 février 2012

Les sinistres implications du nouveau plan de défense d’Obama

Les sinistres implications du nouveau plan de défense d’Obama: dominer n’importe quelle nation, n’importe où, n’importe quand, à n’importe quel degré de force

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

Début janvier, le gouvernement Obama a dévoilé la nouvelle stratégie du Pentagone, « Maintenir le leadership global US : Priorités pour la défense du 21ème siècle ». Plutôt que de couper dans les dépenses de l’appareil militaire US, il s’agit clairement surtout de réorganiser les priorités du Pentagone pour assurer une domination absolue pour les premières décennies du 21ème siècle (dominer n’importe quelle nation, n’importe où, n’importe quand, à n’importe quel degré de force).

 

Le président Obama l’a dit lui-même, après que les dépenses militaires aient pratiquement doublé durant la période Bush, la stratégie va ralentir la croissance des dépenses militaires, « mais… ça va continuer à croître : en fait de 4% dans l’année qui vient. »

La nouvelle doctrine place la Chine et l’Iran au centre des préoccupations sécuritaires des USA. Ainsi, elle met en priorité l’expansion des capacités militaires des Etats-Unis en Asie et dans les océans Pacifique et Indien, en « rééquilibrant vers la région Asie-Pacifique… en s’appuyant davantage sur nos alliances existantes. » Cela comprend le Japon, la Corée du Sud, les Philippines et maintenant l’Australie et l’Inde ainsi que les « pivots » US, de l’Irak à l’Afghanistan jusqu’au cœur de l’économie globale du 21ème siècle, l’Asie et le Pacifique. Les implications pour Okinawa et le Japon devraient être claires : pour s’assurer que le Japon restera son porte-avion insubmersible, Washington va faire tout son possible, notamment faire pression pour construire la nouvelle base aérienne à Henoko.

La Russie « reste importante », mais les priorités tendent à s’assurer que le développement de la Chine se réalise dans les systèmes globaux de l’après-deuxième guerre mondiale dominés par l’Occident et le Japon. La focalisation sur l’Iran vise à s’assurer que les ambitions de Téhéran ne viennent pas compromettre le contrôle néocolonial par les Occidentaux du pétrole essentiel à leurs capacités économiques et militaires.

C’est pourquoi la Chine et l’Iran sont les premières cibles de systèmes d’armement à développer ; d’alliances militaires US étendues, de bases, d’accords d’accès et d’exercices militaires à un rythme accru ; ainsi que de capacités avancées dans le domaine des guerres cybernétique et spatiale.

Par rapport au pétrole du Moyen-Orient, la stratégie insiste explicitement sur les responsabilités extraterritoriales (comprenez le Sud) de l’Otan « en cette période de ressources restreintes ». Ce point doit être renforcé par des opérations de contre-terrorisme à l’échelle mondiale, notamment en mettant davantage l’accent sur les opérations secrètes des Forces Spéciales. Et, parmi les différentes failles de la stratégie, notons l’importance donnée au partage du fardeau financier et militaire par l’Otan et les autres alliés US, un objectif qui ne sera probablement pas atteint alors que l’Europe est plongée dans la tourmente économique.

La stratégie signale que le président du Conseil National de Sécurité révise actuellement la position sur le nucléaire. Il devrait au minimum réduire le rôle des armes nucléaires dans les politiques militaires ainsi que le nombre d’armes dans l’arsenal US en cas de second mandat du gouvernement Obama. Une mesure à mettre en parallèle avec le discours du Président à Prague ainsi que l’extorsion politique qui l’a conduit à adopter l’augmentation de 185 milliards de dollars de dépenses pour de nouvelles armes nucléaires et systèmes de lancement pour la prochaine décennie dans le but de décrocher la ratification du traité New START. (1)

(1) : le New START est un traité sur la réduction d’armes nucléaires conclu entre les Etats-Unis et la Russie signé à Prague le 08 avril 2010. Après avoir perdu les élections de mi-mandat, le président Obama est parvenu à faire passer cette décision décriée par les Républicains en consentant une augmentation du budget alloué au maintien et à la modernisation des arsenaux nucléaires militaires. (ndlr)

Source orignale : Counterpunch

Image : defense.gov

Traduit de l’anglais par Investig’Action

Source : michelcollon.info

mercredi, 04 janvier 2012

La machine propagandiste américaine “Freedom House”

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Bernhard TOMASCHITZ:

La machine propagandiste américaine “Freedom House”

L’organisation “Freedom House” est-elle véritablement une organisation indépendante, consacrant ses efforts à la promotion d’une vraie démocratie et d’une liberté authentique? Plus que jamais, le doute est permis!

Récemment, l’ONG américaine “Freedom House” a célébré son 70ème anniversaire. Dans le monde, on connait surtout cette “Maison de la Liberté” pour son rapport annuel sur les progrès de la démocratie et de la liberté de la presse dans le monde. Dans l’univers médiatique occidental, cette “Freedom House” est très souvent citée, sous prétexte qu’elle serait indépendante. Ce qui, en revanche, est nettement moins connu, ou est plutôt sciemment tu, c’est que la “Freedom House” reçoit environ 80% de son budget, de manière directe ou indirecte, d’instances américaines officielles. Les quelque onze milliards de dollars, dont a bénéficié cette fondation au cours de l’année 2011, proviennent en grosse partie du ministère américain des affaires étrangères, de l’autorité US s’occupant d’aide au développement (l’USAID) ou de la NED (“National Endowment for Democracy”) qui n’est autre que le “bras civil” des services secrets, en d’autres mots de la CIA.

Il nous paraît nécessaire de jeter un regard rétrospectif sur l’histoire de cette fondation et sur le contexte de sa création. Rapidement, on s’aperçoit qu’il n’est nullement question d’indépendance par rapport à l’Etat américain. Ce fut surtout l’épouse du Président américain de l’époque, Eleanor Roosevelt, qui présida à sa naissance pendant l’automne 1941. En coulisses, c’était évidemment son mari qui tirait toutes les ficelles. L’objectif de la fondation, au moment de sa création, n’était pas tant la diffusion planétaire de la “démocratie libérale” selon le modèle américain, mais la création, par propagande systématique, de toutes les conditions nécessaires pour faire participer directement  les Etats-Unis à la seconde guerre mondiale. La “Freedom House” ne dissimule nullement cette intention de départ et, sur son site de l’internet, son émergence est justifiée par la nécessité “après la fusion entre deux groupes fondés avec le soutien tacite du Président Roosevelt, d’obtenir l’assentiment public à une participation des Etats-Unis à la guerre, à une époque où les préjugés isolationnistes donnaient le ton”. La propagande belliciste a donc été une caractéristique constante de la “Freedom House”, jusqu’à date très récente. On a ainsi pu constater qu’en mars 2003 la “Freedom House” a soutenu, avec toutes la virulence voulue, la guerre américaine contre l’Irak, contraire au droit des gens. Une déclaration l’atteste: “Du plus profond de notre coeur, nous espérons que ces efforts de guerre, où les forces américaines seront impliquées, se dérouleront au mieux et que la tyrannie de Saddam Hussein tombera en coûtant le minimum en vies humaines”.

La qualité des membres du conseil de supervision de la “Freedom House” nous permet aussi de  dégager une image significative de la nature intrinsèque de l’ONG: d’après elle, ce conseil comprendrait “des dirigeants d’entreprises et de syndicats, d’anciens fonctionnaires gouvernementaux, des universitaires, des écrivains et des journalistes”. Cependant, parmi les anciens membres de ce conseil de supervision, on trouve une proportion, supérieure à la moyenne, de faucons néo-conservateurs comme Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz ou Jeanne Kirkpatrick. Ces trois personnalités, tout comme un des nouveaux membres de ce conseil de supervision, Kenneth Adelman, étaient tous des partisans virulents de l’attaque contre l’Irak.

Après la victoire des alliés occidentaux en 1945 et au début de la Guerre Froide, la “Freedom House” s’est muée en un instrument de la politique américaine d’endiguement de l’Union Soviétique. Le premier objectif était surtout de lier durablement les petites puissances d’Europe occidentale à Washington. “C’est pour cette raison que la Freedom House a soutenu très activement l’alliance atlantique de notre après-guerre ainsi que des stratégies et des institutions comme le Plan Marshall ou l’OTAN”. Après que les Etats-Unis aient pu aligner comme ils le voulaient leurs “partenaires” d’Europe occidentale, les efforts de la Freedom House se sont focalisés sur la lutte contre les Etats marxisants du Tiers Monde; après la fin de la Guerre Froide et l’effondrement de l’Union Soviétique, la Freedom House est revenue en Europe, pour en faire son théâtre d’intervention principal. Il s’agissait surtout, dans un premier temps, de lier aux structures euro-atlantiques les anciens Etats communistes d’Europe centrale et orientale. Ou pour s’exprimer d’une autre manière: les anciens satellites de l’Union Soviétique devaient faire de Washington leur nouveau centre de gravitation.

Pour faire d’une pierre deux coups, la première antenne extérieure de la Freedom House est installée en 1993 en Ukraine, sous prétexte de “travailler à l’organisation d’élections libres et justes et de renforcer la société civile”. D’autres antennes sont installées ailleurs en Europe dans les années suivantes, notamment en Serbie et en Hongrie. Mais c’est l’Ukraine qui recevra la priorité dans les efforts de la Freedom House. Pourquoi? Parce que l’Etat territorialement le plus vaste d’Europe est, d’une part, le pays par où transite le gaz naturel russe: il revêt dès lors une importance stratégique cruciale; d’autre part, la maîtrise de l’Ukraine, si elle devenait fait avéré, constituerait une avancée capitale dans le projet américain d’affaiblir définitivement la Russie. Par conséquence, la Freedom House, pour réaliser ces objectifs, a soutenu la “révolution orange” à Kiev en 2004/2005, partiellement avec le soutien de la Fondation “Open Society” du spéculateur en bourse Georges Sörös. Dans ce contexte, Ron Paul, membre du Congrès à Washington, critiquait la politique suivie en décembre 2004, en soulignant que l’argent américain “servait surtout à soutenir un seul candidat, au détriment des autres”. Ron Paul désignait ainsi le vainqueur des élections de l’époque, Victor Youchtchenko, fidèle vassal de Washington qui entendait faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN. Ron Paul a encore été plus précis quand il a dénoncé l’immixtion patente des Etats-Unis dans le processus électoral ukrainien: “Nous savons que le gouvernement américain, via l’USAID, a octroyé des millions de dollars provenant de l’organisation PAUCI (“Poland-America-Ukraine Cooperation Initiative”), laquelle est administrée par la Freedom House. Suite à cela, l’organisation PAUCI a réparti les subsides gouvernementaux américains parmi d’innombrables ONG ukrainiennes”.

La “Freeedom House” n’a pas caché sa satisfaction pendant la présidence de Youchtchenko à Kiev mais a changé radicalement d’attitude lorsque son rival de longue date, Victor Yanoukovitch, a été élu chef de l’Etat au début de l’année 2010. Yanoukovitch a opéré un nouvau rapprochement russo-ukrainien en commençant par renouveler le bail pour les ports de Crimée où mouille la flotte russe de la Mer Noire. Le bail, accordé aux navires de guerre russes, est prolongé jusqu’en 2041. Comme Yanoukovitch ne veut pas entendre parler d’une inféodation de son pays aux structures euro-atlantistes, la “Freedom House” a fait descendre la cote de l’Ukraine: de “pays libre”, elle est devenue “pays partiellement libre”. De plus, la Freedom House déclare que règnent en Ukraine “des abus de pouvoir” comme on n’en avait plus vu depuis 2004.

Dans le collimateur des “diffuseurs de démocratie” établis à Washington se trouve aussi désormais la Hongrie. La raison de placer la nation hongroise dans le collimateur de Washington réside principalement dans la politique du Premier Ministre Viktor Orbàn, qui entend ne défendre que les seuls intérêts de la Hongrie. De plus, le parti Fidesz au pouvoir dispose de suffisamment de sièges, pour la première fois dans la Hongrie post-communiste, pour permettre à Orbàn de nationaliser les caisses privées de pension et de faire renaître la tradition de la “Couronne sacrée”, fondement du “cadre constitutionnel pré-moderne” de la Hongrie.

La Hongrie appartient à cette catégorie de “pays en transition”, comme par ailleurs l’Ukraine et d’autres pays de l’ancienne zone communiste, où il s’agit de faire triompher l’influence américaine et de l’ancrer définitivement. L’obstacle majeur à ce projet est évidemment la Russie, car, premièrement, ce grand pays est dirigé de manière autoritaire par Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev, ce qui gène le travail de la Freeedom House et d’autres fondations américaines influentes; deuxièmement,   la Russie exerce une influence sur ses voisins immédiats, ce qui est jugé “nuisible” à Washington. Raison pour laquelle une collaboratrice en vue de la Freedom House, Jennifer Windsor, déclare, très sérieusement, que, “de fait, la démocratie a échoué dans bon nombre de pays ayant appartenu à l’Union Soviétique et que cet échec est dû partiellement à l’exemple russe d’un autoritarisme en phase ascendante”. Voilà pourquoi cette dame réclame: “Les Etats-Unis et l’Europe doivent forcer la Russie à jouer un rôle constructif dans le soutien aux modes de comportement politiques démocratiques, tant à l’intérieur de la Fédération russe elle-même qu’à l’étranger”.

La pression qui s’exerce aujourd’hui sur Moscou ne se justifie pas, en fin de compte, par un souci de démocratie ou de droits de l’homme, qui tenaillerait les personnalités politiques et économiques américaines et euro-atlantistes, mais bien plutôt par des intérêts économiques et commerciaux sonnants et trébuchants. La Russie, en effet, comme chacun le sait, est immensément riche en matières premières, tout comme l’Iran (celui du Shah hier comme celui d’Ahmadinedjad aujourd’hui) est riche en pétrole et en gaz naturel ou comme la Chine qui ne cesse de croître sur le plan économique. Ces trois pays sont de nos jours les cibles privilégiées du soft power américain en action. Outre leurs matières premières ou leurs atouts industriels, ils ont un point commun: ils refusent de suivre les injonctions des cercles politiques américains et de Wall Street et n’adoptent pas la marche qu’on tente de leur dicter en politique comme en économie.

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°45/2011; http://www.zurzeit.at ).

 

jeudi, 17 septembre 2009

Acuerdo bilateral Kosovo-EEUU sobre ayuda economica

Acuerdo bilateral Kosovo-EEUU sobre ayuda económica

Kosovo y Estados Unidos firmaron este lunes su primer acuerdo bilateral de ayuda económica, centrado en las infraestructuras, aunque el monto no fue precisado, anunciaron fuentes oficiales en Pristina.

“La ayuda se destinará al desarrollo (de Kosovo) y en particular a las diferentes infraestructuras, y en consecuencia a la economía, los transportes y la educación”, declaró el presidente kosovar, Fatmir Sejdiu.

El canciller kosovar indicó en un comunicado que otro acuerdo de 13 millones de dólares fue firmado con Estados Unidos para reforzar el Estado de derecho en Kosovo.

El ministro de Relaciones Exteriores, Skender Hyseni, indicó que la ayuda sería empleada en crear “una estructura legal estable” en Kosovo.


Estados Unidos fue uno de los primeros países en reconocer la independencia de Kosovo, proclamada de manera unilateral en febrero de 2008.

Belgrado no reconoce la independencia y considera que Kosovo es una provincia serbia.

Extraído de Univisión.

~ por LaBanderaNegra en Septiembre 14, 2009.

mardi, 15 septembre 2009

Al-Qaeda: una util herramienta de guerra para el Imperio

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Al-Qaeda: una útil herramienta de guerra para el Imperio

Ex: http://antimperialista.blogia.com/

(Extracto del artículo "Ex secretario de seguridad de Bush revela dato clave del uso imperial del terrorismo" publicado en IAR noticias)

En el libro "La prueba de nuestro tiempo: Estados Unidos asediado... y cómo podemos estar nuevamente seguros" Ridge (Ex secretario de seguridad de Bush ) cuenta que pese a los pedidos del ex secretario de Defensa, Rumsfeld, y del entonces secretario de Justicia John Ashcroft, él se opuso a elevar el nivel de alerta y, finalmente, no fue elevado, aunque le costó el cargo.

Semanas antes de las elecciones de 2004 habían sido difundidas dos grabacioness de Al-Qaeda: una con Osama Bin Laden y la otra con un hombre llamado "Azzam el estadounidense’’. La CIA -como lo hace siempre- reconoció la "autenticidad" de las amenazas. "El aumento de la alarma terrorista en EEUU poco antes de las presidenciales de 2004 pretendía  influir en los resultados y favorecer a George W. Bush", afirma Ridge en su libro.

"Bush y el candidato contrincante demócrata John Kerry -señala- estaban muy igualados en las encuestas y los funcionarios claves de Bush  afirmaban que el video de Bin Laden, incluso sin elevar el nivel de alarma, contribuiría a una victoria final de Bush por un resultado abrumante."

Pese a todo se tomaron grandes prevenciones de seguridad en edificios públicos y en lugares claves de Nueva York, lo que ayudó a recrear el "clima terrorista" que lo llevó a Bush a ganar las elecciones y ser reelecto en el cargo presidencial.   

En pleno despliegue del aparato de seguridad para prevenir el "ataque terrorista", Ridge renunció el 30 de noviembre del 2004.

Desde el punto de vista geopolítico y estratégico, el   "terrorismo" no es un objeto diabólico del fundamentalismo islámico, sino una herramienta de la Guerra de Cuarta Generación que la inteligencia estadounidense y europea vienen utilizando (en Asia y Europa) para mantener y consolidar  la alianza USA-UE en el campo de las operaciones, para derrotar a los talibanes en Afganistán, justificar acciones militares contra Irán, antes de que se convierta en potencia nuclear, y generar un posible 11-S para distraer la atención de la crisis recesiva mundial.

A nivel geoeconómico se registra otra lectura:  Si se detuviera la industria y el negocio armamentista centralizado alrededor del combate contra el "terrorismo" (hoy alimentado por un presupuesto bélico mundial de US$ 1,460 billones) terminaría de colapsar la economía norteamericana que hoy se encuentra en una crisis financiera-recesiva de características inéditas.

Esta es la mejor explicación de porqué Obama, hoy sentado en el sillón de la Casa Blanca, ya se convirtió en el "heredero forzoso" de la "guerra contraterrorista" de Bush a escala global.

La "guerra contraterrorista" no es una política coyuntural de Bush y los halcones neocon, sino una estrategia global del Estado imperial norteamericano diseñada y aplicada tras el 11-S en EEUU, que ya tiene una clara  línea de continuidad con el gobierno demócrata de Obama.

La "simbiosis" funcional e interactiva entre Bush y Al Qaeda tiñó 8 años claves de la política imperial de EEUU. A punto tal, que a los expertos les resulta imposible pensar al uno sin el otro. Durante 8 años de gestión, Bin Laden y Al Qaeda se convirtieron casi en una "herramienta de Estado" para Bush y los halcones neocon que convirtieron al "terrorismo" ( y a la "guerra contraterrorista") en su principal estrategia de supervivencia en el poder.

Hay suficientes pruebas históricas en la materia: El 11-S sirvió de justificación para las invasiones de Irak y Afganistán, el 11-M en España preparó la campaña de reelección de Bush y fue la principal excusa para que EEUU impusiera en la ONU la tesis de "democratización" de Irak legitimando la ocupación militar, el 7-J en Londres  y las sucesivas oleadas de "amenazas" y "alertas rojas" le sirvieron a Washington para instaurar el "terrorismo" como primera hipótesis de conflicto mundial,  e imponer a Europa  los "planes contraterroristas" hoy institucionalizados a escala global.

Decenas de informes y de especialistas -silenciados por la prensa oficial del sistema- han construido un cuerpo de pruebas irrefutables de que Bin Laden y Al Qaeda son instrumentos genuinos de la CIA estadounidense que los ha utilizado para justificar las invasiones a Irak y Afganistán y para instalar la "guerra contraterrorista" a escala global.

La "versión oficial" del 11-S fue cuestionada y denunciada como "falsa y manipulada" por un conjunto de ex funcionarios políticos y de inteligencia, así como de investigadores tanto de EEUU como de Europa, que constan en documentos y pruebas presentados a la justicia de EEUU que nunca los investigó aduciendo el carácter "conspirativo" de los mismos (Ver: Documentos e informes del 11-S. / Al Qaeda y el terrorismo "tercerizado" de la CIA / La CIA ocultó datos y protegió a los autores del 11-S / Ex ministro alemán confirma que la CIA estuvo implicada en los atentados del 11-S / Informe del Inspector General del FBI: Más evidencias de complicidad del gobierno con el 11-S / Atentados del 11-S: 100 personalidades impugnan la versión oficial )

El establishment del poder demócrata (que ejerce la alternancia presidencial con los republicanos en la Casa Blanca) jamás mencionó la existencia de estas investigaciones y denuncias en una complicidad tácita de ocultamiento con el gobierno de Bush.

Simultáneamente, y durante los ocho años de gestión de Bush, los demócratas no solamente avalaron las invasiones de Irak y de Afganistán y votaron todos los presupuestos de la "guerra contraterrorista", sino que también adoptaron como propia la "versión oficial" del 11-S.

Este pacto de silencio y de encubrimiento entre la prensa y el poder imperial norteamericano preservó las verdaderas causas del  accionar terrorista de Bin laden y Al Qaeda, cuyas "amenazas" periódicas son publicadas sin ningún análisis y tal cual la difunden el gobierno y  sus organismos oficiales como la CIA y el FBI.

lundi, 31 août 2009

EEUU renuncia al escudo antimisiles en Polonia y Republica Checa

EEUU renuncia al escudo antimisiles en Polonia y República Checa

La administración del presidente estadounidense, Barack Obama, renunció al despliegue de elementos del escudo antimisiles en Polonia y en República Checa, afirmó este jueves el diario polaco Gazeta Wyborcza, citando varias fuentes de Washington.

“Las señales enviadas por los generales del Pentágono son absolutamente claras: el gobierno de Estados Unidos busca, en lo referente al escudo antimisiles, otras soluciones a las bases en Polonia y en República Checa”, según un miembro del lobby a favor del escudo, Riki Ellison, citado por el diario.

Durante una conferencia de expertos del departamento de defensa hace una semana, “los generales no han mencionado ni una sola vez los planes respecto a Polonia y a la República Checa”, subrayó Ellison.


“Desde hace unas semanas, el gobierno sondea la reacción del Congreso al abandono de los planes de instalación del escudo en Polonia y República Checa”, afirma Gazeta Wyborcza, citando una fuente anónima en el Congreso.

En 2008, Varsovia y Washington alcanzaron un acuerdo sobre el despliegue de aquí a 2013 en Polonia de diez interceptores de misiles balísticos de largo alcance, a lo que se añadía un potente radar en República Checa, un proyecto global al que Rusia se opuso, al considerarlo una amenaza para su seguridad.

La administración de Obama se propone reexaminar el proyecto de escudo antimisiles lanzado por su predecesor, George W. Bush, en respuesta a la amenaza de países como Irán.

Según Gazeta Wyborcza, la administración de Obama desearía instalar misiles interceptores en unos barcos y en bases en Israel y en Turquía, y “quizás en alguna parte de los balcanes”.

Extraído de AFP.

~ por LaBanderaNegra en Agosto 27, 2009.